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Restauration du mur illustré, un monument moghol datant du 17e siècle situé dans la ville fortifiée de Lahore, Punjab, Pakistan.
AKDN / Christopher Wilton-Steer
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Sumera Murtaza, 27 ans – « J’ai décidé de travailler sur ce projet afin de redonner quelque chose à la communauté. Je pense que nous pouvons apprendre des techniques applicables à l’architecture moderne grâce à ce mur. Nous pouvons nous appuyer sur les méthodes que les Moghols employaient pour élaborer une architecture dont l’impact environnemental est réduit à son maximum. Notre patrimoine fait naître chez nous un sentiment identitaire. Ce monument est à nous et nous voulons le garder en vie. »
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Zeina Naseer, 25 ans - « Il est très important que les futures générations aient conscience du patrimoine culturel dont elles héritent. Je ne pense pas que l’on puisse comprendre le passé ou le présent sans les replacer dans le contexte de notre histoire, en particulier si cette histoire est d’une grande beauté. Notre patrimoine moghol représente l’apogée de notre développement artistique et intellectuel, c’est pourquoi il est important de le ramener à la vie, de le faire entrer dans les consciences et de pouvoir l’observer de nos propres yeux, afin que personne n’oublie. C’est un rappel criant de ce que nous avons perdu. »
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Emaan Shaikh, 28 ans - « Ce mur est le témoin d’une époque révolue, lorsque l’Inde et le Pakistan étaient rassemblés et que les religions, qui engendrent tant de division aujourd'hui, cohabitaient encore. Avoir conscience de ce passé nous permet de renforcer nos connaissances et de mûrir. Si un temple et une mosquée pouvaient être construits côte à côte à l’époque, pourquoi ne pouvons-nous plus vivre les uns à côté des autres maintenant ? »
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Hussein Ali, 24 ans - « Ce projet est important tout simplement parce que le passé est important. On ne peut pas travailler en faveur d’un quelconque avenir sans connaître son passé. Préserver ce passé nous permet de comprendre notre histoire et de savoir d’où nous venons et où nous allons. Il est important que nous connaissions notre histoire. »
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Ali Faraz, 26 ans - « Il est important que la population locale connaisse son propre patrimoine et l’histoire de sa ville. L’objectif principal de ce projet est de préserver cette histoire. Ces monuments sont parmi les plus importants de notre histoire, et ils sont dans un grave état de délabrement. Si nous ne sensibilisons pas davantage la population à leur sujet, comment pourrons-nous les préserver dans plus de 20 ans ? »
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Maryam Rabi, 31 ans - « Les bonnes initiatives de conservation ne concernent jamais qu’un seul élément. Elles s’appliquent certes à des bâtiments historiques individuels, des monuments et des symboles de notre patrimoine, mais aussi à leur environnement immédiat, notamment au sein des communautés qui vivent à côté. Elles permettent d’accroître le tourisme et contribuent au bien-être économique des sociétés. Le Pakistan regorge de structures historiques qui ne sont pas exploitées et qui nécessitent d’urgence qu’on les réhabilite. Elles ne pourront être réintégrées dans le tissu urbain du pays que si elles sont restaurées et réutilisées à d’autres fins. »
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Sobia Salman, 26 ans - « Les Moghols ont passé tellement de temps à créer ce magnifique monument que nous nous devons de le conserver. Maintenant qu'il nous appartient, c’est à nous de l’entretenir. »
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Ifrah Asif, 25 ans - « Au Pakistan, l’AKTC est la plus importante organisation travaillant sur les monuments et les quartiers historiques, c’était donc une chance incroyable de pouvoir participer à ce projet. Lorsqu'on étudie les monuments historiques, on en apprend énormément sur les techniques et les méthodes de construction et de conception du passé, et nous pouvons les appliquer dans nos projets actuels. Si ces méthodes ont prouvé leur efficacité à l’époque, pourquoi ne pas nous en inspirer ? »
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Wajeeha Arshad, 27 ans - « Il est très important de conserver notre patrimoine. Il joue un rôle essentiel et nous aide à découvrir notre passé et à comprendre comment vivaient les habitants à l’époque. »
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Fakhir Uddin, 24 ans - « Nous ne faisons pas que préserver des bâtiments historiques, nous préservons le travail exceptionnel qui a été réalisé à leur époque. Ce genre de projets permet la constitution d’une communauté d’artisans, de peintres de fresques, de maçons et d’autres personnes qualifiées. C’est un travail important pour les habitants de ce pays, notamment pour les artisans et les employés qui en tirent des revenus. »
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Adil Khan, 27 ans - « Si nous ne préservons pas ce mur, il est possible qu’il n’en reste plus rien d’ici 50 ans, et la population ne connaîtra alors jamais certains arts tels que le filigrane, le carrelage émaillé arrangé en mosaïque ou encore la peinture de fresques qui existaient à l’époque et qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Il est important que nous apprenions à connaître le travail ornemental de nos ancêtres. »
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Khush Ahmad, 28 ans - « J’ai été témoin des projets de restauration de forts et de palais de l’AKTC dans les régions du nord. Ces projets sont transformateurs, car ils améliorent également le niveau de vie des personnes qui vivent à proximité. Je crois que c’est un objectif majeur du processus de conservation. »
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Haider Ali, 28 ans - « C’est un travail important pour notre patrimoine et notre culture. Ce site est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, nous devons donc le protéger et le faire connaître. »
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Maryam Irfan, 23 ans - « Ce mur est vieux de plusieurs centaines d’années, et des milliers d’artisans ont travaillé à sa réalisation. On y trouve une multitude de couches : les Moghols, les Sikhs, les Britanniques ont tous contribué à ce mur, et c’est désormais à nous de travailler dessus. C’est tout ce qu’il nous reste comme héritage d’une époque révolue. Je pense que le fait de le préserver nous rappelle ce qui existait il y a déjà longtemps. »
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Tanveer Johar, 34 ans - « Je m’intéresse beaucoup au patrimoine. Je veux conserver le patrimoine du Pakistan afin que les plus jeunes générations puissent connaître leur histoire. Ce n’est pas important uniquement pour le Pakistan, mais pour le monde entier. »
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La première phase de restauration de ce monument classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, qui concernait une portion d’environ 50 mètres, fut achevée fin mars 2019. La restauration des 400 mètres restants de cette structure époustouflante nécessitera environ 10 ans.
AKDN / Christopher Wilton-Steer
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Le mur illustré, un monument moghol datant du 17e siècle situé dans la ville fortifiée de Lahore, était en ruine depuis plus de 100 ans. Grâce au travail de l’Autorité de la ville fortifiée de Lahore, à des donateurs internationaux et à l’énergie contagieuse de cette équipe de jeunes restaurateurs, le mur reprend doucement vie.
AKDN / Christopher Wilton-Steer
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Le mur illustré, un monument moghol datant du 17e siècle situé dans la ville fortifiée de Lahore, était en ruine depuis plus de 100 ans. Grâce au travail de l’Autorité de la ville fortifiée de Lahore, à des donateurs internationaux et à l’énergie contagieuse de cette équipe de jeunes restaurateurs, le mur reprend doucement vie.
La première phase de restauration de ce monument classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, qui concernait une portion d’environ 50 mètres, fut achevée fin mars 2019 et inaugurée par le Premier ministre Imran Khan. La restauration des 400 mètres restants de cette structure époustouflante nécessitera environ 10 ans.
Dans cette galerie, nous partons à la rencontre des jeunes Pakistanais qui œuvrent à la conservation du patrimoine moghol de Lahore et découvrons pourquoi ce travail est important selon eux.