Cycle 2020-2022
Project Finder
Loin du style international standardisé de la plupart des aéroports, l’Aéroport national de Blimbingsari a été conçu pour s’harmoniser avec son environnement. Cette infrastructure dans laquelle plus de 1 100 passagers transitent chaque jour s’adapte à la chaleur du climat local grâce à une mise en œuvre contemporaine à grande échelle des principes vernaculaires de conception passive. Les ouvertures et les auvents sont optimisés pour faciliter la ventilation naturelle et l’ombrage et ainsi contrôler la température à l’intérieur, où des zones végétalisées luxuriantes ont été créées.
Cette bibliothèque est un véritable exemple vivant des stratégies passives d’atténuation du changement climatique, une priorité pour l’Université CEPT (anciennement Centre pour la planification de l’environnement et la technologie). Les matériaux de construction utilisés sont les mêmes que ceux des bâtiments existants du campus, et trois des six étages de la structure ont été enterrés afin qu’elle ne les dépasse pas en hauteur. Située au cœur du campus, la bibliothèque dispose d’entrées séparées, toutes de la même taille, sur chacune de ses façades.
Le Sri Lanka a connu de vastes phénomènes de déplacement et subi d’importants dégâts en raison de la guerre civile et du tsunami de 2004. D’origine ethnoreligieuse mixte, le client a survécu à ces deux événements et est devenu psychologue pour enfants grâce à la bienveillance d’un couple allemand. Deux ONG qu’il a fondées pour encourager l’éducation et la réconciliation intercommunautaire ont contribué à la création de ce centre qui accueille des rassemblements, un programme de formation à l’artisanat pour adultes et un grand festival sportif, récréatif et musical annuel pour enfants.
Lorsque les architectes de Dawoffice ont constaté l’état de surpopulation dans l’unique établissement d’enseignement secondaire de Thionck Essyl, ils ont décidé de construire un nouveau collège par le biais de leur fondation caritative Foundawtion. Pour ce projet, ils se sont notamment appuyés sur deux éléments prioritaires : confort climatique et faible coût de production. C’est pourquoi l’argile, un matériau abondant et disponible gratuitement sur place, a été utilisée. La carrière de laquelle elle a été extraite est par la suite devenue le terrain de sport de l’établissement.
Après que les villageois de Seyyed Bar ont invité l’ONG cliente à construire une école, des études participatives ont été menées sur plusieurs mois. À l’issue de ce processus, il a été décidé que l’école servirait également de centre de développement durable pour les zones environnantes et encouragerait la créativité, la liberté et la pensée critique. Alors qu’elle prend place au milieu d’un vaste terrain vague, son mur d’enceinte n’est pas traité comme une structure défensive, mais comme une coquille invitante et ludique percée de grandes ouvertures irrégulières.
Ces six structures durables construites dans les plus grands camps de réfugiés du monde, qui abritent les Rohingyas ayant fui le génocide dont ils sont victimes au Myanmar, sont considérées comme un ensemble d’exercices pratiques plutôt que comme des projets distincts. En effet, chacun de ces espaces a ouvert un champ d’action pour le suivant selon les besoins exprimés par les bénéficiaires, et une majeure partie du processus de conception a été menée dans un cadre collaboratif directement sur le terrain.
Le but de ce projet communautaire est de créer des espaces publics dans cette ville fluviale de 250 000 habitants où, au fil du temps, l’accès et l’utilisation de la rivière et de ses berges ont diminué. À ce jour, deux ghats, de grands escaliers menant à des plateformes donnant sur la rivière et entourés de passerelles, ont été construits. Les voies piétonnes qui y mènent, et qui étaient auparavant obstruées, ont été rouvertes.
Adapté et faisant écho aux franges périurbaines en pleine expansion de villes asiatiques comme Batam, dont la croissance a été la plus rapide au monde en 2015, ce nouveau type de logement durable est conçu pour être configuré de manière flexible au fil du temps en fonction des ressources souvent précaires de ses résidents. Son ossature en béton armé est parée d’un revêtement en blocs de béton cellulaire au niveau inférieur et de panneaux en bambou composite ou d’écrans en bambou rétractables au niveau supérieur.
Situé sur la côte sud de la Tunisie, le Jardin d’Afrique est un mémorial et un cimetière dédié aux migrants qui se sont noyés en traversant la mer Méditerranée. L’artiste Rachid Koraïchi a lancé ce projet en réponse à cette situation dramatique. Après avoir acheté un terrain, il a conçu l’ensemble de ce complexe architectural clos, qui se compose d’une petite résidence pour un gardien, d’une morgue, d’un cabinet médical, d’équipements sanitaires publics et d’une salle de prière œcuménique. En raison de la proximité avec la côte, les 600 sépultures sont hydrofuges.
Prenant place sur un site rectangulaire étroit situé au cœur du centre historique dense d’Ispahan, cette maison de trois étages destinée à deux architectes et à leur fillette s’organise autour de trois cours ouvertes. La cuisine, située au rez-de-chaussée, est le noyau de la maison. Le salon est quant à lui situé au premier étage, et les chambres à l’étage supérieur. Enfin, une terrasse a été aménagée sur le toit et offre une vue imprenable sur Ispahan.
Partie intégrante d’un vaste programme hydro-agricole mis en œuvre dans la vallée et parrainé par le gouvernement, la première phase de ce projet avait pour but d’améliorer les sentiers et les équipements pour les touristes ruraux, mais aussi les palmeraies et les réservoirs/collecteurs d’eau. Le début, le centre et la fin d’un sentier de 14 kilomètres sont symbolisés par des cercles pavés en pierre, réalisés à l’aide de techniques et de matériaux traditionnels par des ouvriers faisant partie des 2 500 résidents de la vallée.
Le premier musée d’art contemporain de Téhéran prend place dans une ancienne brasserie plus que centenaire qui, avant le projet, était abandonnée depuis des dizaines d’années. L’objectif de l’architecte irano-autrichien était de créer un dialogue entre l’ancien et le nouveau en insérant une nouvelle fondation et une structure métallique pour soutenir des planchers et des toits flottants en béton sans l’aide des murs extérieurs d’origine. La nouvelle structure amène de belles hauteurs sous plafond (jusqu’à 12 mètres) dans les galeries climatisées.
Pour lutter contre le manque de logements dans un contexte d’expansion urbaine rapide, ce prototype d’habitation vise à augmenter la densité tout en s’adaptant à l’environnement culturel. Six appartements familiaux, chacun réparti sur deux niveaux et doté d’espaces extérieurs au rez-de-chaussée et à l’étage, occupent la même surface qu’un complexe de logement unifamilial classique.
Prenant place sur un site triangulaire proéminent dans cette ville de 50 000 habitants de Cisjordanie, le complexe se compose de deux bâtiments. L’un est réservé à l’administration, tandis que l’autre comporte 10 salles d’audience. L’accès à ces deux unités se fait par de larges escaliers en pierre qui donnent sur une place urbaine ouverte. À l’extérieur, la structure en béton est couverte d’un parement en pierre. Dans le bâtiment administratif, les fenêtres profondes sont protégées de la lumière directe du soleil grâce à la forme de leurs cadres inclinés en pierre.
Dérivé d’une initiative de conception lancée par l’institut local des arts, de la technologie et de la culture, ce programme de réhabilitation du quartier d’Alto de Bomba, dans la ville portuaire de Mindelo, prend racine dans la vie quotidienne de la population locale. Il se base sur un processus qui intègre plusieurs phases de construction, de consultation et de collaboration et vise à donner naissance à des alternatives politiques qui reconnaissent l’informalité comme forme d’urbanisation valide.
Ce projet de réutilisation adaptative d’un complexe industriel historique en centre contemporain de recherche archéologique et d’engagement public a nécessité la restauration et le réaménagement des bâtiments délabrés d’une ancienne usine d’égrenage du coton abandonnée du 19e siècle à Tarse. Aujourd’hui, l’établissement sert de local pour les membres d’une équipe de l’Université du Bosphore chargée des fouilles de l’ancien monticule de Gözlükule, qui peuvent y loger, entreposer les objets anciens et travailler dans des espaces dédiés.
Le « Flying Saucer » (la Soucoupe Volante) est un bâtiment de style brutaliste construit en 1978 qui comprenait à l’origine un café, un restaurant, un kiosque à journaux et une boutique de souvenirs. À partir de 1988, son usage a changé à plusieurs reprises. Il se compose d’un auvent en forme d’étoile disposé autour d’un dôme de sept mètres. L’ensemble surplombe huit colonnes et piliers en forme de V distribués en cercle. Le bâtiment a été entièrement restauré et a été transformé en espace artistique communautaire. Une extension qui avait été créée après sa construction a été démolie.
Sis dans l’ancien bâtiment des douanes, construit en 1937, le bureau de poste de Manama est l’un des plus anciens édifices publics de Bahreïn. Dans le cadre de ce projet, une nouvelle extension en béton accueillant 4 400 boîtes aux lettres et des installations de tri a été construite. En parallèle, la façade et le portique en béton et en acier construits dans les années 1980, qui avaient rendu le bâtiment méconnaissable, ont été détruits. Pour le client, il était important de redonner à cet édifice historique son ancien rôle de bureau de poste.
Conçue en 1962 par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer, mais abandonnée alors qu’elle était sur le point d’être mise en service lorsque la guerre civile a éclaté en 1975, la Foire internationale Rachid Karameh a récemment été ajoutée aux listes indicatives du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’un de ses 15 pavillons, la « Guest House », a été choisi pour être transformé en une plateforme de conception et en un centre de production promouvant l’industrie historique, pionnière, mais en déclin, du bois de Tripoli.
Situé dans le quartier de Salmiya, à Koweït, ce bâtiment de 13 étages se compose de 12 appartements en duplex et d’un appartement-terrasse sur le toit. Conçu par les architectes comme une tour à vent, il s’articule autour d’une cour centrale verticale qui assure l’aération naturelle de chaque appartement. Les escaliers et ascenseurs communs sont situés du côté sud de la tour de sorte à créer un espace isolant contre la pénétration du soleil.