Cycle 2016
Project Finder
Ce projet à petite échelle resserre les liens de la communauté et régénère la vie du hutong. Cha’er Hutong, le hutong du thé, est un endroit tranquille à environ un kilomètre de la place Tian’anmen, au centre de Pékin. Au numéro 8, près d’une grande mosquée, se dresse un da-za-yuan typique (littéralement « grande cour mélangée »), où logeaient autrefois plus d’une dizaine de familles. Cette cour, vieille de 300 à 400 ans, abritait jadis un temple avant d’être transformée en habitations dans les années 1950.
Un centre rural de formation inspiré par l’un des sites archéologiques urbains les plus anciens du pays. Le Friendship Centre, soit le centre de l’amitié, a été créé pour former le personnel d’une ONG qui travaille avec les populations des « chars », les îles fluviales situées à proximité. Entourés de cours et de bassins, les bâtiments aux allures de pavillons comprennent des bureaux, une bibliothèque, des salles de réunion et de prière, ainsi qu’un salon de thé.
Ce nouveau bâtiment, radical dans sa composition mais respectueux du contexte traditionnel, « flotte » au-dessus d’une cour extérieure. L’Université américaine de Beyrouth a lancé un appel d’offres pour la conception d’une structure qui abriterait, sur son luxuriant campus intermédiaire, un think-tank moderne. Cette structure devait être en harmonie avec le reste de l’université, tout en respectant la végétation et en préservant, autant que possible, la vue sur la Méditerranée.
Agréablement aérée et parcourue de jeux de lumière, cette mosquée de quartier est un havre propice à la spiritualité. Après une vie difficile, éprouvée par la disparition de son époux et de proches parents, Sufia Khatun a fait don à la communauté d’une partie de ses terres pour y bâtir une mosquée. Une structure temporaire a d’abord été érigée. À la mort de cette bienfaitrice, sa petite-fille architecte, se muant tour à tour en collectrice de fonds, conceptrice, maître d’ouvrage et maître d’œuvre, s’est chargée d’achever le projet.
Cette infrastructure qui connecte deux parcs est devenue un espace urbain populaire. Les architectes ont conçu ici une passerelle ondulante, de largeur variable et longue de 270 m, sur trois niveaux. En acier, cette structure complexe se compose d’un treillis tridimensionnel dynamique qui, sur les deux niveaux continus du pont, repose sur trois colonnes en forme d’arbre, tandis que le troisième niveau culmine au-dessus des branches des colonnes.
Cet espace public favorise l’intégration interethnique, interreligieuse et interculturelle. Lieu de rencontre pour les habitants du quartier le plus multiethnique du Danemark, attraction pour le reste de la ville, ce projet a été appréhendé comme une exposition géante des bonnes pratiques mondiales en aménagement urbain. Au printemps 2006, la rue où les architectes ont leur bureau à Copenhague a été le théâtre d’actes de vandalisme et de violence.