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  • President Amadou Toumani Touré of Mali addresses the guests at the ceremony, Bamako, Mali.
    AKDN / Gary Otte
Cérémonie annonçant la création d'un parc urbain à Bamako
Votre Altesse Royale, Princesse, Princes, Membres de la délégation du groupe Aga Khan, Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement de la République, Mesdames et Messieurs, les présidents des institutions de la République, Honorables Députés, Monsieur le Directeur du Musée National du Mali, Mesdames et Messieurs, Honorables Invitées. Avec Karim, nous avons cessé de lire des discours. J’ai préféré vous parler en publique exactement de la même manière que je lui parle dans la voiture, c est-à-dire, avec franchise, avec beaucoup d’amitié, et estime partagée. Je me pose tout simplement la question à savoir, comment vous êtes votre Altesse. Dieu seul sait que j’ai rencontré des personnalités à travers le monde. Je peux me permettre à la limite de dire que j’ai rencontré tous les grands de notre époque. Chacun a ses qualités, mais ce n’est pas l’ordre du jour. Mais en vous Karim, je n’arrive pas à vous lire. Chaque fois que je vous rencontre, je découvre quelque chose de plus (applaudissement). Je me demande parfois, comment un homme peut être à la tête de tant de fortune, demeurer généreux. Comment un homme par sa gentillesse et sa simplicité, Imam de la lignée directe du Prophète Muhammad, paix soit sur lui, comment est-ce qu’on peut porter autant de générosité, tant de richesse culturelle, morale et physique et demeurer soi-même. Et cela n’est pas une chose aisée. Karim vous l’êtes vraiment (applaudissement). Tout ce que j’ai rêvé à un moment ou un autre pour mon pays, vous me l’avez donné sur un plateau amical. Je dis que vous êtes la lignée de nos grands empereurs, bâtisseurs d’empire et qui un moment ou un autre ont décidé pour l’histoire de laisser les vestiges qui sont aujourd’hui des richesses classées patrimoine mondiale. La mosquée de Mopti, je suis né juste derrière le goudron, et j’ai tenu à vous le rappeler hier. J’ai dit peut-être que les premiers cris que j’entendais étaient certainement celui du Muezzin, après ceux de ma maman bien sûr (applaudissement). La mosquée de Djingarey ber, l’une des plus vieilles mosquées de notre pays. Une mosquée qui a été construite vers le XII ou XIII siècle, on se demandait comment on allait faire ? Quel est le grand homme qui va venir faire quelque chose. Par la grâce de Dieu, Dieu vous envoie pour venir reprendre aujourd’hui la mosquée de Djingarey ber, dont les photos sont la pour témoigner. J’ai visité et vous étiez hier à Tombouctou, je pense que vous avez pris le chemin de ces grands bâtisseurs, le chemin de ces grands empereurs, et le chemin de ceux qui ont laissé des vestiges extrêmement importants. Mais aujourd’hui nous voilà ici, j’ai toujours rêvé chaque fois que je monte et je descends à Koulouba, je me dis, qu’est-ce que je pourrais faire au cours de mon mandat pour laisser quelque chose au jardin zoologique de Bamako. Mon seigneur, vous savez, nous qui ne sommes pas de Bamako, lorsqu’on arrivait à Bamako, la première chose qu’on souhaitait visité, c’était le jardin zoologique, on l’appelle à l’époque et même maintenant, la maison où on va regarder les lions. Aujourd’hui, voilà la providence par vous et par la grâce de Dieu, c’est le conservatoire national, c’est le jardin zoologique de Bamako, c’est le jardin botanique et le musée national du Mali. Monsieur le Maire de Bamako, ne vous inquiétez pas, ce n’est plus pour Bamako, c’est National. Donc aujourd’hui, nous sommes en train de lancer les travaux du parc national de la République du Mali, sur les terres de Bamako. J’ai vu la maquette - plus de 100 hectares et le concepteur me disait que c’est l’un des plus grands parcs d’Afrique. Donc Karim, tout ce qu’on peut vous donner, c’est de vous souhaitez le plus, c’est-à-dire l’amour, l’affection, l’estime. C’est ce que ce pays désormais, gardera éternellement, de génération en génération, pour votre personne. Je disais que vous étiez venu avec la princesse et les princes, c’est un message. C’est pour vous dire à ces jeunes, retenez que vous avez un pays, et vous avez des amis qui sont certainement très loin, mais qui sont désormais des vôtres. Donc, Mon Seigneur, rassurez-vous, vos enfants sont désormais des maliens et ils sont les nôtres. Et encore une fois de plus, je vous remercie, de ces marques d’amitié, de générosité. Karim que Dieu te garde.