Special initiatives for climate-smart health care
Avant de pouvoir entreprendre une réduction des émissions liées à leurs activités, les Services de santé Aga Khan (AKHS) ont dû mesurer leur empreinte carbone. Toutefois, au lancement de ce projet en 2019, les outils existants, par exemple utilisés pour calculer les émissions de carbone liées à la consommation électrique et aux transports, se sont révélés loin d’être intuitifs.
L’outil devait être transférable à d’autres acteurs de la santé, mais également utilisable dans d’autres secteurs. Il devait également répondre à plusieurs critères et notamment :
- être tout-en-un et se baser sur des données facilement disponibles à travers tous les ensembles de données d’une organisation ;
- être simple à utiliser pour des utilisateurs sans connaissance du domaine ;
- sensibiliser les utilisateurs, et notamment leur fournir des informations sur les coûts et des tableaux de diagnostic pour les aider à identifier les activités les plus polluantes et les orienter vers les mesures correctives à appliquer.
Pour tout complément d'information sur l'outil pour calculer l'empreinte carbone.
Pour tout complément d’information concernant notre outil ou notre approche, nous vous invitons à envoyer un courriel à l’adresse : healthcarbonfootprint@akdn.org
Les architectes et ingénieurs des Services de santé Aga Khan (AKHS) collaborent depuis de nombreuses années à la création d’établissements pouvant à la fois faire face aux épisodes météorologiques extrêmes et tirer pleinement parti des principes de lumière et de ventilation naturelles. De telles approches dans la construction permettent de réduire les besoins en énergie des bâtiments pour le chauffage, la climatisation et l’éclairage.
L’efficacité énergétique est un facteur essentiel pour tout grand établissement. Les experts recherchent ainsi en continu de nouvelles solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des équipements permanents et la consommation d’énergie et d’eau. Dans la globalité, les hôpitaux des AKHS sont équipés d’ampoules LED et de systèmes à détection de présence, de mousseurs pour robinets et de toilettes, équipements et appareils certifiés Energy Star.
Pour les projets plus récents, et lorsque l’espace est suffisant, les ingénieurs installent des systèmes de récupération de l’eau de pluie afin d’optimiser la consommation d’eau des bâtiments. Les eaux traitées sont également utilisées pour les chasses d’eau des toilettes et l’irrigation des terrains. Certains établissements sont équipés de systèmes d’osmose inverse qui produisent sur place une eau potable d’excellente qualité. De tels dispositifs évitent l’acheminement d’eau potable, une opération qui a un impact important sur l’environnement. Les AKHS prévoient ainsi d’installer progressivement des systèmes d’osmose inverse dans tous leurs établissements. Dans la mesure du possible, et généralement dans le cadre de projets de plus grande envergure, il est tiré parti de la chaleur des générateurs et d’autres équipements pour chauffer l’eau et renforcer la capacité de chauffage.
Les Services de santé Aga Khan ont réellement commencé à investir dans l’énergie solaire en 2016 lorsque le Service de santé Aga Khan, Afghanistan (AKHS,A), et ses partenaires ont construit le nouvel Hôpital provincial de Bâmiyân. Le site de construction n’étant pas relié au réseau électrique national, il a fallu trouver d’autres solutions, et l’utilisation de l’énergie solaire semblait idéale sur le long terme. Malgré les coûts prévisionnels très élevés que représentait l’installation d’un système photovoltaïque, les partenaires ont décidé de se lancer, considérant les estimations prometteuses. Une fois le financement obtenu, une centrale photovoltaïque de 400 KW a été installée. À l’époque, il s’agissait du plus grand système de ce type au sein du Réseau Aga Khan de développement (AKDN). Les premiers essais ont dépassé toutes les attentes. Dans cette région de l’Afghanistan, le soleil brille jusqu’à 14 heures par jour durant l’été. Grâce à cette expérience, les AKHS ont appris une leçon qui paraît aujourd’hui évidente : c’est pendant la journée que les hôpitaux consomment le plus d’énergie (les activités nocturnes se limitant à l’éclairage et aux procédures d’urgence), et dans ce contexte, l’énergie solaire représente une solution particulièrement adaptée au secteur de la santé. D’un point de vue financier, environ six ans seront nécessaires pour amortir l’investissement de l’Hôpital provincial de Bâmiyân, dont le système photovoltaïque couvre actuellement 50 à 60 % des besoins énergétiques globaux. Le système générant davantage d’énergie qu’il ne peut en stocker, l’AKHS,A et ses partenaires prévoient d’ajouter des batteries plus performantes qui permettront de réduire encore plus l’utilisation de combustibles fossiles.
Forts de l’expérience réussie de Bâmiyân, les AKHS cherchent désormais à maximiser l’utilisation de l’énergie solaire dans tous leurs établissements.
Parmi leurs projets plus récents, les AKHS ont modernisé l’Établissement de soins généraux Aga Khan de Singal, dans le nord du Pakistan, et le Dispensaire Aga Khan de Kuze, à Mombasa. Les plans proposés pour l’agrandissement du Centre médical Aga Khan de Gilgit, au Pakistan, et de l’Hôpital Aga Khan de Kisumu, au Kenya, intègrent également l’utilisation de l’énergie solaire. Les AKHS prévoient aussi de construire un système photovoltaïque de 40 KW pour le Centre médical Aga Khan de Mwanza, en Tanzanie, et un système similaire pour le Centre médical Aga Khan de Salamyeh, en Syrie. Pour l’ensemble de ces projets, il est estimé que les systèmes mis en place couvriront 40 à 90 % des besoins en énergie, avec une durée d’amortissement des investissements comprise entre cinq et huit ans. À l’avenir, les AKHS espèrent améliorer davantage leurs pratiques au fur et à mesure que les prix des systèmes photovoltaïques baissent et que la technologie avance. Dans les régions où le soleil brille moins longtemps, comme dans le nord du Pakistan, ils mettent actuellement à l’essai des prototypes de systèmes basés sur l’énergie géothermique.
Les AKHS ont remporté deux récompenses pour leurs projets d’énergie solaire : le Prix du Fonds Prince Sadruddin Aga Khan pour l’environnement pour leur établissement de Singal, dans le nord du Pakistan, et le Prix Access 2 Energy (A2E) pour leur établissement de Mwanza, en Tanzanie.
Les hôpitaux et autres établissements de santé incinèrent les déchets dangereux. Les Services de santé Aga Khan (AKHS) proposent ainsi des formations au sein de leurs établissements afin d’apprendre aux techniciens à mettre en œuvre des pratiques d’incinération les plus écologiques et écoénergétiques possible. En effet, sans une formation et un accompagnement adéquats, ces derniers ont tendance à brûler davantage de déchets que nécessaire.
Compte tenu des pratiques globalement mauvaises dans le secteur à cet égard, les AKHS ont commencé à proposer des emplacements libres dans leurs incinérateurs à d’autres établissements de santé. Par exemple, le Centre médical Aga Khan de Gilgit, dans le nord du Pakistan, propose des services d’incinération à des établissements de santé privés et à l’hôpital public régional. Grâce à cette initiative, tous les partenaires ont vu leur gestion des déchets s’améliorer. Un nouvel incinérateur y est en cours d’installation afin de développer l’offre de services d’incinération auprès des établissements de trois districts situés dans un rayon de 160 km et d’ainsi généraliser les bonnes pratiques dans ce domaine. Les AKHS ont calculé que les avantages environnementaux qui découlent de cette initiative dépassent largement le coût de transport des déchets vers l’établissement central chargé de l’incinération. Ils espèrent continuer de généraliser les bonnes pratiques en matière de gestion et d’incinération des déchets dans les pays où ils sont implantés.
Grâce à l’amélioration des solutions technologiques, les AKHS sont en mesure de remplacer d’anciennes unités par des incinérateurs écoénergétiques et moins polluants. Le dernier incinérateur en date, installé à Dar es Salaam, est l’un des plus efficaces en termes de consommation de carburant pour l’incinération de déchets médicaux, ménagers et animaliers et ne devrait entraîner pratiquement aucune pollution directe. Par exemple, sur la base d'un taux de combustion de 200 kg/heure, les rejets suivants ont été estimés :
- CO₂ : 5 %,
- O₂ : 6 %,
- SO₂ : 6 %,
- H₂O : 29 %,
- N₂ : 54 %,
- fumée : 0 %,
- et odeur : 0 %.
De nombreux gaz anesthésiques ont un impact considérable sur l’empreinte carbone du secteur de la santé. En plus d’être de puissants gaz à effet de serre, certains contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone et, de ce fait, jouent également un rôle dans l’incidence du cancer de la peau. Pour pallier ce problème, les Services de santé Aga Khan (AKHS) cherchent des moyens de réduire les émissions liées à ces produits.
Face à cette situation, les AKHS travaillent d’arrache-pied afin de réduire les impacts de ces gaz et s’efforcent notamment :
- de remplacer, dans la mesure du possible, les gaz à forte teneur en carbone ou contribuant à l’appauvrissement de la couche d’ozone par des gaz moins concentrés en carbone et des alternatives moins nocives pour la couche d’ozone ;
- de remplacer autant que possible le protoxyde d’azote par de l’oxygène ou de l’air médical lors d’opérations chirurgicales ;
- de favoriser les méthodes d’anesthésie à faible débit afin de réduire les volumes de gaz utilisés ;
- d’utiliser des alternatives aux gaz fluorés, comme les anesthésiques par intraveineuse ; et
- de capturer et de réutiliser les gaz anesthésiques si la situation le permet.
Quel que soit le cas, les AKHS cherchent à raisonner l’utilisation de ces gaz et expérimentent à cet effet de nouvelles techniques permettant d’en réduire la consommation, sans jamais compromettre la sécurité des processus impliqués. Dans la plupart des situations, procéder à de tels changements entraîne également une réduction des coûts pour les structures sanitaires.
Un groupe d’anesthésistes des AKHS s’efforce actuellement de mettre en place des alternatives à l’utilisation de ces gaz et partage les résultats de son travail avec l’ensemble des établissements du réseau. Les Services prévoient en outre de communiquer l’ensemble des données portant sur l’empreinte carbone et les propriétés d’appauvrissement de la couche d’ozone des gaz anesthésiques étudiés avec les anesthésistes des secteurs privé et public afin d’encourager l’adoption de meilleures pratiques.
Le tableau ci-dessous présente les impacts relatifs de plusieurs gaz anesthésiques. Le potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone (PACO) de chaque gaz est comparé à celui du gaz CFC-11 (trichlorofluorométhane), l’un des gaz contribuant à l’appauvrissement de la couche d’ozone les plus courants, tandis que le potentiel de réchauffement global (PRG) y est comparé à celui du dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre le plus courant.
| Potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone / comparaison avec le CFC-11 | Potentiel de réchauffement global / comparaison avec le dioxyde de carbone |
CFC-11 | 1 |
|
CO2 |
| 1 |
Halothane | 1,56 | 50 |
Enflurane | 0,04 | 816 |
Isoflurane | 0,03 | 510 |
Desflurane | 0 | 2 540 |
Sévoflurane | 0 | 130 |
Protoxyde d’azote | 0,017 | 265 |
Bien que l’halothane ne soit pas un gaz à effet de serre très puissant, il contribue à l’appauvrissement de la couche d’ozone ;la communauté scientifique cherche donc à limiter son utilisation. Le protoxyde d’azote est quant à lui un gaz à effet de serre relativement puissant et contribue également à l’appauvrissement de la couche d’ozone. Compte tenu de la quantité utilisée, il fait ainsi partie des principaux gaz participant au changement climatique.
La pollution atmosphérique est un problème bien connu dans de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire dans lesquels les AKHS travaillent En revanche, peu de personnes savent que certains traitements réservés aux maladies respiratoires peuvent eux aussi contribuer au changement climatique.
Heureusement, il existe des alternatives à ces dispositifs. Par exemple, certains inhalateurs se montrent plus efficaces que d’autres pour l’administration d’un même traitement alors qu’ils utilisent moins de gaz ou un gaz moins nocif pour la couche d’ozone. Dans la plupart des cas, les inhalateurs à poudre sèche s’avèrent tout aussi efficaces d’un point de vue clinique et ont un impact bien moins important sur l’environnement. C’est notamment pour cette raison que ce type d’inhalateurs représente la majorité des prescriptions en Suède (90 % des cas).
Dans ce contexte, les AKHS mettent en œuvre plusieurs initiatives afin de réduire l’impact de leurs traitements respiratoires et leur empreinte carbone et s’efforcent notamment de :
- réduire la pollution atmosphérique engendrée par toutes leurs activités (par exemple par une utilisation plus efficace de combustibles ou la mise en œuvre de meilleures méthodes d’incinération dans les établissements de santé) ;
- mieux contrôler la prescription, l’administration et l’utilisation des inhalateurs (souvent, les dispositifs ne sont pas pleinement ou correctement utilisés, ce qui réduit leurs propriétés thérapeutiques et engendre des déchets et émissions inutiles) ;
- favoriser l’utilisation d’inhalateurs à faible émission de carbone ou sans gaz lorsque la situation clinique le permet ;
- détruire les inhalateurs usagés dans le respect de l’environnement.
Dès 2019, les AKHS ont commencé à contrôler les inhalateurs achetés par leurs établissements et ont lancé un programme afin de sensibiliser les médecins et les pharmaciens aux impacts relatifs des différents types d’inhalateurs. En 2020, un système de suivi des achats et des prescriptions a été mis en place afin de faire évoluer les pratiques et de réduire les émissions dans tous les établissements où la situation le permet. Les AKHS prévoient de communiquer les données portant sur l’empreinte carbone des pMDI contrôlés et de leurs alternatives avec les professionnels de la santé des secteurs public et privé dans leurs pays d’implantation.
Le tableau ci-dessous présente une estimation de l’impact des inhalateurs les plus utilisés :
Inhalateur | Substance active | Gaz propulseur | Potentiel de réchauffement global / comparaison avec le CO2 | Estimation de l’empreinte carbone du gaz propulseur par dispositif |
Ventolin Evohaler | Salbutamol | HFA-134a | 1 300 | 24 kg (estimation pour 18,5 g de gaz propulseur) |
Salamol E-Breathe | Salbutamol | HFA-134a | 1 300 | 10 kg (estimation pour 7,5g de gaz propulseur) |
Flutiform | Association de propionate de fluticasone et de fumarate de formotérol | HFA-227ea | 3 350 | 37 kg (estimation pour 11 g de gaz propulseur) |
Symbicort | Association de budésonide et de fumarate de formotérol | Aucun – Poudre | 0 | 0 kg |
Si aujourd’hui la plupart des personnes savent que la nutrition joue un rôle important pour la santé, l’impact considérable de l’alimentation sur la durabilité environnementale est quant à lui moins connu.
Actuellement, on estime que les systèmes alimentaires mondiaux contribuent à 26 % des émissions de carbone globales liées à l’activité humaine.
La planète doit néanmoins subvenir aux besoins d’une population toujours plus importante, et dans de nombreux pays dans lesquels les Services de santé Aga Khan (AKHS) travaillent, on constate déjà des pénuries de terres et d’eau. Combinées au changement climatique, ces pressions bien réelles devraient augmenter de manière exponentielle le problème de l’insécurité alimentaire. Dans ce contexte, de nombreux indicateurs mettent en lumière une augmentation inquiétante des problèmes de nutrition, des retards de croissance, de l’obésité, des maladies cardiaques et du diabète. Sur la base des connaissances actuelles, les experts s’accordent à penser que c’est en travaillant davantage au niveau des consommateurs et de la création de la demande, plutôt qu’au niveau des fournisseurs, qu’il sera possible d’introduire des changements suffisamment importants pour améliorer la santé de la population mondiale et assurer l’avenir de notre planète.
Dans le cadre de leur étude sur l’offre alimentaire de leurs hôpitaux, les AKHS se sont appuyés sur le rapport « Alimentation, Planète, Santé » de la Commission EAT-Lancet (https://eatforum.org/eat-lancet-commission/), qui préconise l’adoption d’un régime flexitarien. Le terme « flexitarien » est une combinaison des mots « flexible » et « végétarien ». Une personne suivant un régime flexitarien ne consomme pas de viande transformée et consomme de petites quantités de viande rouge (une portion par semaine), des quantités modérées d’autres produits d’origine animale (volaille, poisson et produits laitiers) et d’importantes quantités de produits d’origine végétale (fruits, légumes, légumineuses et fruits à coque).
Les AKHS ont commencé à réfléchir aux différents moyens de promouvoir des habitudes alimentaires plus saines et durables présentant des avantages pour la santé et l’environnement, mais aussi plus abordables - un aspect particulièrement important pour les communautés auprès desquelles ils travaillent.
À ce jour, plusieurs changements ont déjà été apportés dans certains de leurs établissements de santé. En effet, en 2020, et dans le cadre d’un projet pilote, les membres du personnel de cuisine des hôpitaux des AKHS au Kenya, en Tanzanie et au Tadjikistan ont remanié les menus avec l’aide de diététiciens et se sont appuyés sur un calculateur d’empreinte alimentaire (développé en interne) pour visualiser l’équivalent carbone des produits alimentaires utilisés et mieux contrôler le gaspillage alimentaire. Les participants ont vite compris qu’il était possible de trouver des alternatives saines qui permettraient de réduire considérablement leur dépendance aux produits à forte teneur en carbone, notamment la viande, les produits laitiers, le poisson et l’huile, ainsi qu’aux aliments transformés et surgelés. Voici les changements apportés dans les établissements visés sur la base de ces données et d’informations complémentaires :
- Le gaspillage alimentaire a été presque entièrement éradiqué grâce à la mise en place d’un système d’achats plus responsable, d’un processus de confection des repas mieux synchronisé avec la demande et d’un meilleur recyclage des déchets alimentaires. Aujourd’hui, une grande partie de ces déchets est ramenée par les membres du personnel ou par des agriculteurs pour faire du compost ou pour nourrir leurs animaux.
- Les quantités de viande et de produits laitiers ont été considérablement réduites dans les menus.
- Les sodas ont été progressivement remplacés par des jus de fruits, et les établissements ne servent plus d’en-cas sucrés frits. Les produits cuits au four et à la vapeur occupent en parallèle une place plus importante dans les menus.
- Les produits surgelés et en conserve ont presque entièrement été remplacés par des aliments frais, ce qui, outre les avantages évidents sur la santé, a également permis de réduire les besoins énergétiques des établissements liés à la réfrigération et à la congélation des différents produits.
- Les produits sont de plus en plus souvent achetés dans le respect de la saisonnalité et auprès de producteurs locaux agréés.
- De nouvelles ressources ont été élaborées pour sensibiliser les patients et le personnel des établissements visés aux régimes alimentaires bénéfiques pour la santé et la planète.
- Tous les couverts et la vaisselle en plastique et à usage unique ont été progressivement remplacés par des alternatives plus durables.
- Les membres du personnel et les patients comprennent désormais mieux l’importance de l’alimentation grâce aux changements apportés.
À l’avenir, les AKHS espèrent faire évoluer les pratiques de l’ensemble de leurs établissements. Ils souhaitent également entamer un dialogue avec les municipalités locales afin de trouver des moyens de travailler avec les acteurs concernés pour renforcer le recyclage des aliments et réduire la quantité de déchets envoyés dans les décharges. À titre d’exemple, dans un district du Kenya dans lequel les AKHS travaillent, les déchets alimentaires représentent actuellement environ 20 % du volume des décharges.
Les Services prévoient également de sensibiliser davantage les communautés locales à des régimes alimentaires flexitariens et d’encourager des changements plus durables dans les pratiques d’élevage et d’agriculture. Ils ont en outre pour projet de s’approvisionner davantage auprès de producteurs locaux afin de contribuer à la création d’emplois. En parallèle, les chefs des cuisines des établissements des AKHS partagent avec leurs homologues des établissements publics et des hôtels les enseignements qu’ils tirent de ce projet.