Par essence, le voyage est porteur d’espoir. Il exprime l’intérêt que l’on porte aux autres cultures. Exploité au mieux, il permet de découvrir la diversité du monde au travers de la nourriture, de l’architecture, de la musique, de la langue, des coutumes et des rituels. Au fur et à mesure, les voyageurs commencent à comprendre les différences entre les cultures tout en apprenant à mieux connaître l’humanité commune qui les lie.
Toutefois, dans de nombreux cas, les plus belles régions sont aussi les plus fragiles. Le grand nombre de visiteurs, ainsi que les infrastructures nécessaires pour les accueillir, peuvent, à terme, s’avérer destructeurs pour l’environnement local. Pour faire face à ce défi, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) encourage un type de tourisme davantage axé sur les atouts environnementaux et culturels d’une région tout en les préservant.
La démarche de l’AKDN repose sur plusieurs caractéristiques. Le Réseau reconnaît ainsi que la culture et l’environnement locaux sont les atouts principaux pour les visiteurs ; il investit sur le long terme afin de pérenniser la préservation de la culture et de l’environnement à l’échelle locale et adopte des pratiques environnementales durables permettant de réduire l’empreinte écologique des établissements touristiques.
Sur la base de ces principes, les agences de l’AKDN s’efforcent de tirer parti de ces atouts culturels et environnementaux dans des régions démunies où ils constituent les seuls moyens d’augmenter les revenus des autochtones. Le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED) se consacre à la valorisation du tourisme en construisant, réhabilitant et gérant des hôtels et des lodges dans des régions reculées et mal desservies afin d’y stimuler les investissements et la création d’emplois.