Sur le continent, les Services d’éducation Aga Khan (AKES) gèrent des écoles en Asie du Sud et en Asie centrale. Les premières écoles ont ouvert leurs portes en 1905. De nos jours, il existe plus de 190 écoles en Asie.
Asie centrale
Les AKES gèrent deux écoles modèles dans la région, une à Khorog, la capitale du Haut-Badakhchan au Tadjikistan, et une autre à Och, dans la République kirghize voisine. Les initiatives de sensibilisation des AKES ont également un impact sur les écoles de district dans le Haut-Badakhchan, par l'intermédiaire de la formation des enseignants et d'autres efforts d'amélioration des écoles, souvent réalisés en partenariat avec d'autres agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN). En Afghanistan, près de 25 000 élèves bénéficient des programmes des AKES. Actuellement, les Services gèrent 70 centres de développement de la petite enfance. Les AKES travaillent également dans certains districts, dont celui de Kaboul, pour développer les compétences en anglais et en technologies de l'information, en particulier pour les enfants non scolarisés, afin qu'ils puissent développer des compétences leur permettant de trouver un travail. Les Services aident également les enfants scolarisés en leur proposant des programmes de soutien pour leur permettre de rattraper leur retard sur différents niveaux scolaires.
Asie du Sud
Dans la région (Inde, Pakistan et Bangladesh), les écoles des AKES, dont la plupart se trouvent dans les zones rurales ou reculées, dispensent une éducation à des enfants depuis le début du 19e siècle. En 1930, au cours du Jubilé de diamant de Sir Sultan Mahomed Shah Aga Khan, l'initiative majeure de créer un certain nombre d'écoles a été entreprise, notamment pour aider les jeunes filles du nord du Pakistan et de l'Inde occidentale. De nos jours, il existe 189 écoles en Asie du Sud, dont 161 au Pakistan, 27 en Inde et une au Bangladesh. Ces écoles accueillent plus de 45 000 élèves et emploient quelque 2 000 enseignants. Une partie importante des élèves qui bénéficient des programmes des AKES dans cette région provient de zones rurales, avec une proportion égale de garçons et de filles. Dans chaque cas, des efforts sont faits non seulement pour continuer à améliorer la qualité de l'éducation dans certaines des régions les plus reculées du monde, mais aussi pour développer des programmes d'études qui soient adaptés aux besoins des communautés rurales.