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Infirmières et sages-femmes, en première ligne des soins de santé en Afrique de l’Est

En 2001, la société internationale des soins infirmiers Sigma Theta Tau International remit à Son Altesse l’Aga Khan le prestigieux Prix Archon. Il déclara à cette occasion : « Je considère depuis longtemps que l’amélioration de la profession infirmière est essentielle à l’amélioration des soins de santé dans le monde en développement et dans le monde islamique. Notre but était donc de professionnaliser, institutionnaliser et dignifier cette grande profession. » Les Prix Archon sont remis tous les deux ans à des individus qui, quelle que soit leur profession, ont consacré une importante partie de leur vie à militer en faveur de la santé et dont le travail a eu un impact significatif sur de nombreuses personnes.

Cette même année, Son Altesse l’Aga Khan lança l’ouverture d’écoles d’infirmières sous la bannière de l’Université Aga Khan (AKU) en Afrique de l’Est. Conçues pour « professionnaliser, institutionnaliser et dignifier cette grande profession », ces institutions allaient enfin contribuer à former les personnels infirmiers et sages-femmes dont le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda avaient tant besoin.

Fondée en 1983 au Pakistan par Son Altesse l’Aga Khan, l’AKU a lancé ses premiers programmes en Afrique de l’Est en 2000. Aujourd’hui, elle compte des campus au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda et a remis plus de 3 000 diplômes et certificats à travers toute la région. Elle comprend plusieurs entités régionales, dont l’École de médecine, l’École d’infirmières et de sages-femmes, l’École supérieure des médias et de la communication, l’Institut de l’Afrique de l’Est et l’Institut pour le développement humain. Avec une capacité d’accueil de 300 lits, le Centre hospitalier universitaire Aga Khan de Nairobi est le principal centre hospitalier universitaire privé d’Afrique de l’Est. Dans la région, l’Université octroie des bourses à neuf étudiants sur dix.