En 1860, Florence Nightingale établit les bases des soins infirmiers modernes avec la création d’une école d’infirmières au sein de l’Hôpital St Thomas de Londres. Depuis, les sages-femmes et le personnel infirmier jouent un rôle vital au cœur même des systèmes de santé, notamment dans les Hôpitaux Aga Khan en Asie et en Afrique. Des nouveau-nés aux personnes âgées, les professionnels des soins infirmiers constituent souvent le premier et le seul moyen d’obtenir des soins pour les personnes dans le besoin.

Consciente de l’importance d’accroître le nombre de ces praticiens dont la profession est vitale, l’Université Aga Khan (AKU) propose des formations en sciences infirmières depuis 1983 au Pakistan. En 2001, Son Altesse l’Aga Khan inaugura des écoles d’infirmières en Afrique de l’Est sous la bannière de l’AKU afin de « professionnaliser, institutionnaliser et dignifier cette grande profession ». Cette même année, il reçut le Prix Archon en l’honneur de son travail en faveur des soins infirmiers et de la santé et déclara à cette occasion : « Je considère depuis longtemps que l’amélioration de la profession infirmière est essentielle à l’amélioration des soins de santé dans le monde en développement et dans le monde islamique. Notre but était donc de professionnaliser, institutionnaliser et dignifier cette grande profession. »

Toutefois, selon l’Organisation mondiale de la santé, il faudra neuf millions de sages-femmes et d’infirmiers supplémentaires dans le monde pour espérer réaliser la couverture sanitaire universelle à l’horizon 2030. Voilà pourquoi 2020 a été désignée comme Année internationale des sages-femmes et du personnel infirmier. Cette campagne célèbre pendant toute une année le travail et l’impact des sages-femmes et du personnel infirmier et soulève d’importantes questions vis-à-vis du rôle que ces professionnels peuvent jouer dans l’amélioration des normes sanitaires pour les communautés du monde entier.