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Lisbonne, Portugal, le 29 juin 2022 – Une délégation menée par le prince Rahim Aga Khan a été invitée à participer à la Conférence des Nations Unies sur les Océans organisée à Lisbonne cette semaine. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a ouvert la conférence en exhortant les sociétés à travailler ensemble pour lutter contre la hausse du niveau des mers, la pollution plastique et la surpêche, invitant les participants à prendre des mesures concrètes face à la dégradation alarmante des océans, qui non seulement sont source d’oxygène, de nourriture et de revenus, mais qui constituent également le principal puits de carbone de la Terre. « Il ne peut y avoir de planète saine sans des océans en bonne santé », a-t-il déclaré.
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À l’instar des Nations Unies, le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) s’engage fermement en faveur de la lutte contre le changement climatique, de la protection de la biodiversité et de la réduction de la pollution. L’AKDN s’efforce en effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans tous ses domaines d’activité en s’appuyant sur les dernières données scientifiques relatives au climat. Il se donne pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Actif tout autour du monde, et notamment dans diverses régions côtières d’Asie et d’Afrique, il œuvre auprès des communautés les plus pauvres et les plus vulnérables de la société. Bien souvent, ces segments de la population sont ceux qui contribuent le moins au changement climatique, mais qui en subissent pourtant les plus graves conséquences.
En marge de la conférence, le prince Hussain Aga Khan a présenté une exposition intitulée Fragile Beauty (Beauté fragile). Photographiant depuis de nombreuses années la vie marine et les habitats côtiers, c’est avec consternation qu’il observe malgré lui, année après année, la dégradation de plus en plus rapide de nos océans :
« Au cours des cinq décennies que j’ai passées sur cette planète, j’ai eu le cœur brisé à de nombreuses reprises en constatant à quel point nos océans se sont remplis de plastique et d’autres formes de pollution et de déchets... Les régions côtières dans lesquelles j’avais l’habitude d’aller enfant sont aujourd’hui méconnaissables. La faune et la flore suffoquent, et les économies qui en dépendent se meurent. Les signes sont on ne peut plus clairs : nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. »
La Conférence sur les Océans 2022 est coorganisée par le Kenya et le Portugal, deux des 30 pays dans lesquels l’AKDN travaille. Les différents événements organisés pour l’occasion se dérouleront jusqu’au 1er juillet sous la tutelle du président portugais Marcelo Rebelo de Sousa et du président kenyan Uhuru Kenyatta.
« Cette conférence intervient au bon endroit et au bon moment », a déclaré le président Rebelo de Sousa. « Si le Portugal est ce qu’il est, c’est grâce aux océans. »
« Les océans comptent parmi les ressources les plus sous-estimées de notre planète », a ajouté le président Kenyatta. « Nous devons de toute urgence bâtir une économie océanique reposant sur les notions de protection efficace, de production durable et de prospérité équitable. »
Représentant 70 % de la superficie de la planète, les océans constituent encore aujourd’hui un bouclier vital contre les effets du changement climatique et se révèlent essentiels au maintien de toute forme de vie sur terre. Nous devons agir sans délai si nous voulons qu’ils continuent à protéger nos enfants et les générations futures.
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Semin Abdulla
semin.abdulla@akdn.org