Vous êtes ici

Vous êtes ici

  • Son Altesse l'Aga Khan échange avec Leurs Majestés le Roi et la Reine d'Espagne lors de l'inauguration de l'exposition "The Islamic Worlds in the Aga Khan Museum Collection" (Les mondes islamiques de la collection du Musée Aga Khan) à Madrid.
    AKDN / Hinrick Schmoock
Inauguration de l’exposition de la collection du Musée Aga Khan par le Roi d’Espagne et l’Aga Khan à Madrid

Communiqué de presse conjoint

Madrid, Espagne, le 4 juin 2009 – Sa Majesté le Roi, Son Altesse l'Aga Khan et le président honoraire et premier vice-président de « la Caixa », Ricardo Fornesa, ont aujourd'hui inauguré l’exposition « The Islamic Worlds in the Aga Khan Museum Collection » (Les mondes islamiques de la collection du Musée Aga Khan), au CaixaForum de Madrid. Jaime Lanaspa, directeur de la Fondation « la Caixa », et Luis Monreal, directeur du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), étaient également présents lors de cette cérémonie.

Organisée dans le cadre des projets sociaux et culturels de « la Caixa » et consacrée aux cultures anciennes, cette exposition cherche à montrer comment des peuples ayant vécu à des époques et dans des régions différentes ont fait face aux grands enjeux mondiaux, ainsi qu’à élargir notre vision du monde. Récemment, « la Caixa » a également organisé des expositions de sculptures figuratives indiennes et sur les civilisations étrusques.

Organisée en coopération avec le Trust Aga Khan pour la culture, l’agence culturelle du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), l’exposition « The Islamic Worlds in the Aga Khan Museum Collection » met en lumière un total de 190 objets anciens représentant 14 siècles d’histoire et provenant d’une zone allant de la péninsule ibérique à l’extrême Orient. Après sa première représentation au CaixaForum de Madrid, l’exposition sera déplacée à Barcelone, où elle sera ouverte d’octobre 2009 à janvier 2010.

L’exposition se propose d’analyser les questions d’actualité vis-à-vis de la polarité entre l’Orient et l’Occident et d’explorer certains aspects de la culture musulmane, qui fait également partie intégrante du patrimoine historique espagnol. Au travers d’œuvres d’art réalisées à différentes époques et dans différentes régions du monde, l’exposition reflète la splendeur de la culture musulmane dans toute sa diversité, témoignant de la pluralité de l'islam dans ses façons d'interpréter le Coran et dans la variété des styles, des matériaux et des techniques employés dans la création de ces œuvres.

« The Islamic Worlds in the Aga Khan Museum Collection » met en lumière des objets importants et précieux issus de pratiquement toutes les dynasties du monde musulman. Des objets en bois, pierre, or, bronze et ivoire, des céramiques, des textiles, des parchemins et d’autres œuvres sur papier offrent un aperçu des réalisations artistiques les plus fines du monde musulman.

Actuellement, l’AKTC est en train de construire un musée à Toronto, au Canada, qui accueillera de manière permanente sa collection. En attendant la fin de sa construction, les différentes œuvres de sa collection sont exposées dans diverses villes à travers le monde.

« The Islamic Worlds in the Aga Khan Museum Collection » présente les différentes dynasties islamiques et les territoires sur lesquels chacune a régné après la dissolution du califat abbasside à la fin du 9e siècle : les Omeyyades sur Al-Andalus, les Fatimides et les Mamelouks sur l’Égypte, les Ottomans sur la Turquie, les Safavides sur l’Iran et les Moghols sur l’Inde. Les principales caractéristiques de la culture de cour islamique se retrouvent dans les portraits classiques de profil des souverains respectifs de ces dynasties. Les œuvres d’art exposées mettent également en avant le niveau culturel élevé des cours islamiques, qui contribuèrent à la diffusion des connaissances de la Grèce antique en Occident par le biais de traductions en arabe.

L’exposition reflète également les caractéristiques fondamentales de l’architecture islamique, notamment au travers d'un chapiteau construit dans la tradition romaine, mais orné de motifs islamiques, mais aussi de poutres et de portes en bois sculpté. Les exemples les plus remarquables de la peinture islamique se trouvent dans les livres illustrés de miniatures et de portraits de rois et de sultans.

L’exposition se divise en trois sections principales. La section centrale « The Qur’anic Faith » se consacre à la foi coranique, tandis que les deux autres emmènent les visiteurs dans les différentes cours islamiques au travers d'un voyage virtuel en deux étapes : « From Cordoba to Damascus » (De Cordoue à Damas) et « From Baghdad to Delhi » (De Bagdad à Delhi).

« The Qur’anic Faith » (La foi coranique)

Le Coran était une source d’inspiration pour les nombreux artistes, artisans et architectes ayant créé des exemplaires somptueusement calligraphiés du livre sacré ainsi que des œuvres très raffinées destinées à diffuser ses enseignements à travers le monde islamique. La copie de versets du Coran étant considérée comme une pratique de dévotion religieuse, on en retrouve dans de très nombreux contextes. Dans cette section, les visiteurs pourront admirer les styles distinctifs et ornementaux de l’écriture arabe.

  • « The Qur’an in different media » (Le Coran au travers des supports). Dans cette section, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une magnifique collection de Corans de toutes les régions géographiques couvertes par l’exposition, de folios écrits à l’or datant des 9e et 10e siècles et provenant d’Afrique du Nord, à un Coran indonésien datant du 19e siècle. Des objets en porcelaine, en céramique peinte, en or et en bois sculpté comportant des inscriptions du texte sacré accompagnent ces exemplaires. Les premiers manuscrits furent écrits sur parchemin, mais au 10e siècle, lorsque le papier remplaça le parchemin, la production de Corans connut une hausse considérable à travers le monde islamique. La collection du Musée Aga Khan compte des petits exemplaires pour usage personnel et des exemplaires plus imposants qui étaient utilisés dans les plus grandes mosquées. Les travaux architecturaux intégraient des inscriptions coraniques, gravées dans la pierre ou écrites sous forme de frises en briques et carreaux de céramique. Le mot « Dieu » était également inscrit sur des surfaces plus modestes, comme des feuilles ou des coquillages, témoignage de la dévotion éternelle et de la virtuosité artistique des créateurs de ces objets.
  • « Mysticism » (Mysticisme). Les mystiques, appelés soufis ou derviches, cherchent à s’unir à Dieu par la prière et le dhikr, la répétition de phrases ou de mots sacrés. L'un des mystiques les plus connus fut le poète Djalâl ad-Dîn Rûmî, dont les adeptes, les derviches mevlevi (ou derviches tourneurs) diffusèrent sa poésie à travers le monde. Les princes et souverains employaient des derviches au titre de conseillers spirituels et, dans certaines œuvres, on peut les apercevoir échanger à propos de sujets religieux avec leurs maîtres.
  • « Pilgrimage and prayer » (Pèlerinage et prière). La diversité des styles artistiques présentés dans cette section de l’exposition démontre l’impact du pèlerinage à travers le monde islamique. Elle met en lumière les nombreuses formes d’art religieux, qui varient selon les époques et les lieux. On y retrouve des ornements de documents de voyage, des fresques de maisons de pèlerins d’Égypte et des illustrations des souvenirs personnels des pèlerins. La volonté des pèlerins de prouver qu’ils avaient réalisé leur obligation sacrée entraîna une importante diffusion de cartes de La Mecque et de plans de la grande mosquée de la ville et d’autres lieux stratégiques.

« From Cordoba to Damascus » (De Cordoue à Damas)

Sous le califat omeyyade, la péninsule ibérique faisait partie d'un vaste empire transcontinental s’étendant de Cordoue à Damas qui était considéré comme l’apogée de la civilisation humaine. Toutes les idées nouvelles émanaient de l’Orient, sous la forme de traductions arabes de travaux littéraires et scientifiques issus de l’Antiquité et qui avaient été perdus après la chute de l’Empire romain. Il en est de même pour les travaux des grands humanistes et scientifiques musulmans qui établirent les bases du développement de l’astronomie, des mathématiques et de l'histoire naturelle. Les styles artistiques de Byzance et de la Perse se répandirent également le long des couloirs commerciaux.

  • « Al-Andalus and the Magreb » (Al-Andalus et le Maghreb). Entre 711 et 714, les Maures conquirent la péninsule ibérique. La dynastie omeyyade introduit alors dans la péninsule un style artistique qui trouvait ses racines en Syrie et qui combinait des éléments romano-byzantins et iraniens. En 756, après leur renversement en Syrie, les Omeyyades trouvèrent refuge à Al-Andalus. L’art de cette période en est témoin et présente des caractéristiques orientales distinctes. L'influence artistique d’Al-Andalus s’étendait au Maroc, en Tunisie et même dans les régions subsahariennes de la Mauritanie et du Mali. Cette influence perdura jusqu’au Moyen-Âge, avec des périodes de raffinement exquises bien connues comme celle du sultanat de Grenade.
  • « Egypt and Syria » (Égypte et Syrie). En 750, les Abbassides renversèrent les Omeyyades, la première dynastie islamique, et transférèrent le centre de la vie culturelle et politique de Damas à Bagdad. Pendant cinq siècles, la Syrie et l’Égypte connurent une période de troubles constants. Les tumultes de la vie politique se reflétaient dans une fusion de motifs, de styles et de techniques artistiques erratiques. Par exemple, des céramiques émaillées créées au 8e siècle en Égypte et en Syrie furent exportées en Irak, avant de faire leur réapparition comme éléments décoratifs en Égypte au cours de la période fatimide. Au 10e siècle, les Fatimides régnaient sur La Mecque et Médine, le Yémen et certaines régions de la Palestine et de la Syrie. Les affrontements militaires entre factions opposées engendrèrent des problèmes économiques pour le calife qui, en 1060, fut dans l’incapacité de payer le salaire de ses soldats, qui pillèrent rapidement le trésor public. Les descriptions des pillages témoignent de l’extraordinaire luxe et du raffinement de la vie à la cour, dont certains exemples sont présentés dans l’exposition. Des contenants en cristal de roche sculpté conçus pour accueillir des substances rares, des tissus aussi fragiles que des toiles d’araignée sur lesquels sont inscrits le nom du calife et ses nombreuses vertus, un délicat filigrane ou encore des bijoux émaillés figurent parmi ces objets. En 1171, la dynastie fatimide fut annexée par Saladin. À sa mort, le pouvoir passa entre les mains des Mamelouks, une caste militaire composée d’anciens esclaves. Sous cet ordre, seule une personne née esclave pouvait diriger. La plupart des bâtiments construits à cette période étaient de monumentaux mausolées surplombés d'immenses coupoles soulignant la personnalité distinctive de chaque dirigeant. Ces édifices abritaient des copies du Coran, des candélabres et d’autres objets précieux.
  • « Anatolia: the Ottomans » (L’Anatolie des Ottomans). Les objets exposés dans cette pièce datent d’une période s’étendant du 15e siècle au 18e siècle au cours de laquelle les Ottomans, les Safavides et les Moghols dominaient un vaste territoire réparti sur le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Inde, et firent d'importants profits grâce au commerce. Les sultans encourageaient la création d'un style artistique impérial incorporant des ornements non figuratifs sans motifs floraux ou végétaux. Au cours de la deuxième moitié du 16e siècle, les portraits en relief devinrent populaires. Ils montraient alors le sultan, magnifique, cultivé et puissant, entouré de ses sujets.

« From Baghdad to Delhi » (De Bagdad à Delhi)

Au 7e siècle, les envahisseurs arabo-musulmans s’emparèrent de tous les territoires appartenant à leur ancien rival, l’Empire perse, unissant ainsi les terres situées entre le Tage et l’Indus pour ne former qu'une seule entité. Sur le plan artistique, en raison des contacts commerciaux et culturels et de la présence d’artistes chinois, les influences extrême-orientales furent intégrées au style persan prédominant.

  • « Mesopotamia » (Mésopotamie). En 750, Bagdad devint la capitale du monde musulman. La culture de la Perse avait laissé une empreinte bien visible sur l’expression artistique de la région. Les échanges commerciaux avec l’Orient favorisèrent le goût de l’exotisme, qui se reflète dans les céramiques de l’époque. Les livres connurent également un âge d’or, avec la publication d'ouvrages scientifiques et littéraires et de « Miroirs des princes », des livres de préceptes moraux que les souverains utilisaient comme manuels pédagogiques.
  • « Iran and Central Asia » (Iran et Asie centrale). En 651, les musulmans conquirent l’Iran. Le monde iranien, qui, à diverses périodes de l’histoire, englobait l’Iran, l’Irak, l’Arménie, certaines parties de la Turquie, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan et certaines régions côtières de la péninsule arabique, fut intégré au califat abbasside. Le travail artisanal du verre et du métal, la peinture murale en stuc et le travail de la soie figuraient déjà parmi les traditions iraniennes préislamiques. Des motifs décoratifs du Proche-Orient, comme des couples d'oiseaux ou de griffons, des lions et des colliers de perles firent leur entrée dans le vocabulaire visuel de l’islam. L’une des contributions les plus importantes de la région se fit dans la littérature, avec le Shâhnâmè (Livre des Rois), une collection richement illustrée de légendes d’anciens rois et héros iraniens. En Iran, les musulmans subirent l’influence chinoise. Les Seldjoukides et les Khans moghols, qui renversèrent le califat abbasside en 1258, amenèrent avec eux une esthétique inspirée de l’Extrême-Orient avec des motifs chinois tels que la fleur de lotus, le dragon et le phénix, mais aussi des techniques de sculpture sur bois. Plus tard, l’art du 16e siècle s’ouvrit aux influences étrangères. De nouvelles techniques de travail du métal émergèrent et permirent aux artisans de créer des objets en acier ajouré. Au 17e siècle, le portrait suscita un intérêt croissant, notamment en raison de l'importation de gravures européennes. Chaque cour développa sa propre iconographie. Les Safavides étaient généralement représentés de manière cérémoniale, accueillant des ambassadeurs étrangers, afin de montrer leur autorité et leur générosité. La dynastie Qadjar régna sur l’Iran de 1779 à 1925. Fath Ali Chah arriva au pouvoir à une période de trouble politique. C’est peut-être la raison pour laquelle il choisit de promouvoir l'image impériale en commandant de nombreux portraits le représentant afin de les accrocher dans tous les départements officiels. Plus tard, Nassereddine Chah défendit les idées artistiques et technologiques en provenance d’Europe. Le Chah lui-même se passionnait pour la photographie.
  • « India and the Mughals » (L’Inde et les Moghols). L’art moghol se caractérise par son naturalisme, avec des portraits de sultans et d’autres illustres personnages, des représentations de la faune et de la flore indiennes et des scènes montrant d'importants événements historiques ayant eu lieu sous les règnes des sultans. La peinture fut l’un des moyens d’expression privilégiés par les Moghols, qui l’utilisaient pour accentuer l’autorité du souverain. Les peintures généalogiques et historiques soulignaient la légitimité et le pouvoir des différentes dynasties. D’autres œuvres illustraient l’importance de cérémonies telles que le darbâr, ou audience publique, et le darshan, un rituel mettant en lumière le droit divin du souverain. La peinture se superposa avec d’autres formes d’art, dans des compositions destinées à provoquer chez le spectateur des réactions sensorielles similaires à celles de la musique, et des peintures inspirées du monde de la littérature, dont les scènes représentaient des épopées et des légendes.

Horaires d'ouverture, accès et événements connexes

CaixaForum Madrid
Paseo del Prado, 36
28014 Madrid

Horaires d'ouverture
Du lundi au vendredi et le dimanche : 10 h 00 - 20 h 00
Le samedi : 10 h 00 - 22 h 00

Service information des projets sociaux et culturels de « la Caixa »
Du lundi au dimanche : 9 h 00 - 20 h 00
Téléphone : 902 22 30 40

L’entrée à l’exposition est gratuite.

Événements connexes

Prix par session : 2 € (Détenteurs d’une carte LKXA, Club Estrella, Carné Joven et Carné +25 : 1€). Places limitées.

www.lacaixa.es/obrasocial

« Artistic Mornings: The Worlds of Islam » (Matins artistiques : les mondes de l’islam) 

Ateliers dirigés par l’islamologue Víctor PALLEJÀ de l’Université d’Alicante

Vendredi 5 juin, 11 h 30

Approche de l’unité et de la multiplicité de l’art islamique
Pour mieux comprendre l’art islamique, il est important d’appréhender la façon dont il maintient l’unité dans un contexte très large et extrêmement complexe. Les frontières et les concepts habituels, parfois mal définis, doivent être réexaminés afin de parvenir à une vision globale et sensée des « Mondes de l’islam ».

Jeudi 11 juin, 11 h 30

La fascination du mot écrit : l’épigraphie et le Coran
Le texte sacré de l’islam, révélé au prophète Mahomet sur une longue période, occupe une place centrale dans la sensibilité artistique coranique. Il est essentiel de comprendre pourquoi la calligraphie constitue l’art visuel par excellence et comment elle aide le lecteur à comprendre en profondeur le langage. L’étude de la calligraphie révèlera de nombreux des plus grands secrets de l’art des calligraphes.

Vendredi 19 juin, 11 h 30

Vivre dans une culture cosmopolite : architecture et mouvement
Les arts et les artistes islamiques se sont développés au sein de civilisations à la fois urbaines et itinérantes. Les palais, les jardins et les demeures constituaient souvent des refuges pour les personnes en déplacement. Ces deux aspects de la vie artistique du monde musulman expliquent le développement et la diffusion à grande échelle de l’esthétique unique qui distingue l’art islamique. Son « architecture » unique va de pair avec un mode de vie sophistiqué qui a perduré pendant des siècles et qui est encore largement admiré de nos jours.

Vendredi 26 juin, 11 h 30

Expérience et sensibilité artistiques : pèlerinage et mysticisme
Le vaste ensemble de traditions et d’enseignements qui s’est développé dans l’islam est à l’origine de nombreuses références et idées exprimées dans l’art islamique. Le pèlerinage en particulier a entraîné un mode de vie qui favorisait l’art à tous les niveaux de la société. Au travers de ses nombreuses dimensions spirituelles, le monde des Soufis est une source d'inspiration importante pour l’expression artistique, dont les significations sont nombreuses et qui communique les expériences personnelles des artistes.

Musique de film - Une série sur la musique d’Asie centrale
Au cours de l’époque soviétique, les traditions de nombreuses républiques d’Asie centrale disparurent au profit d’une uniformité culturelle et artistique imposée par Moscou. La plupart des traditions musicales de ces cultures furent perdues ou subirent d'importantes modifications visant à les rendre conformes aux modèles et goûts occidentaux. Toutefois, au lendemain de la chute de l’Union soviétique en 1991, des musiciens d’Asie centrale entamèrent un voyage vers leurs racines dans le but de faire renaître et de préserver des trésors de leur patrimoine culturel et de les faire connaître auprès d'un public bien plus large.

Coproduite par le Trust Aga Khan pour la culture (AKTC) et le Centre for Folklife and Cultural Héritage de l’Institut Smithsonian, la série met en lumière certains des plus éminents représentants des différentes traditions musicales d’Asie centrale au travers de films documentaires remarquablement réalisés. Ces documentaires traitent de la vie, du travail et des sources d'inspiration d'une génération de musiciens dont le talent et les idées novatrices ont permis de revitaliser cet héritage musical. Ces portraits intimes et émouvants invitent les spectateurs à explorer des cultures fascinantes, mais encore largement méconnues.

Mercredi 10 juin 2009, 19 h 30

« Tengir-Too: Mountain Music from Kyrgyzstan » (Tengir-Too : musique des montagnes de République kirghize). Smithsonian Folkways Recordings 2005, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.

« Invisible face of the Beloved: Classical Music of the Tajiks and Uzbeks » (L’invisible visage de l’être aimé : musique classique des Tadjiks et des Ouzbeks). Smithsonian Folkways Recordings 2005, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.

Mercredi 17 juin 2009, 19 h 30

« Homayun Sakhi: The Art of the Afghan Rubab » (Homayoun Sakhi : l’art du rubab afghan). Smithsonian Folkways Recordings 2005, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.

« Bardic Divas: Women’s Voices in Central Asia » (Divas bardes : les voix des femmes d’Asie centrale). Smithsonian Folkways Recordings 2007, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.

Mercredi 24 juin 2009, 19 h 30

« Badakhshan Ensemble: Song and Dance from the Pamir Mountains » (Badakhshan Ensemble : chansons et danses des montagnes du Pamir). Smithsonian Folkways Recordings 2007, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.

« Alim and Fargana Qasimov: Spiritual Music of Azerbaijan » (Alim et Fargana Qasimov : musique spirituelle d’Azerbaïdjan). Smithsonian Folkways Recordings 2005, 24 min, VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE EN ESPAGNOL.