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  • Zarrina Gafurova, étudiante de premier cycle à l’UCA, a eu l’occasion unique d’effectuer un stage au sein de l’entreprise Nielsen Admosphere, à Prague (République tchèque), dans le cadre du programme d’enseignement coopératif de l’Université.
    AKDN
Zarrina Gafurova : un été à apprendre à mesurer l’audience télévisuelle

Dans le cadre du programme d’enseignement coopératif de l’Université d’Asie centrale (UCA), les étudiants appliquent les connaissances qu’ils ont acquises en classe dans des contextes professionnels réels adaptés à leur domaine d’études lors de stages réalisés dans les secteurs privé, public et communautaire. Cette histoire a été écrite par Zarrina Gafurova et fait partie d’une série portant sur les expériences de stage d’étudiants de l’UCA.

Mon histoire commence par un simple désir d’explorer quelque chose d’inconnu, de sortir de ma zone de confort. Qu’est-ce qui pourrait être plus éloigné que la science des données pour une étudiante en médias qui a l’habitude de jongler avec les mots, mais pas vraiment avec les chiffres ? C’est ainsi que je me suis retrouvée à effectuer un stage au sein de l’une des plus grandes entreprises d’analyses médias du monde.

Nielsen Admosphere, qui fait partie du Groupe Nielsen, est un cabinet d’étude qui propose de nombreux produits et services, telle que la mesure électronique de l’audience télévisuelle. Il est l’un des principaux acteurs de sa branche et a développé une méthodologie de mesure largement utilisée dans toute la République tchèque. Grâce au programme d’enseignement coopératif de l’UCA, j’ai eu la chance de pouvoir effectuer un stage au siège de l’entreprise, à Prague. Le stage de trois mois est obligatoire dans le programme de l’Université et permet aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances. C’est l’occasion pour eux d’être encadrés par des professionnels, de découvrir l’éthique du travail, d’en tirer des leçons importantes et, par-dessus tout, de pouvoir explorer des domaines qui les intéressent, renforcer leurs compétences professionnelles et découvrir de nouveaux sujets.

À l’occasion de mon stage chez Nielsen Admosphere, j’ai intégré une équipe spécialisée dans la science des données et avais pour tâche d’analyser, de traiter et d’interpréter des données. J’ai également participé au projet de mesure de l’audience télévisuelle actuellement mis en œuvre par l’entreprise en République kirghize afin de mieux comprendre les préférences des téléspectateurs à l’échelle nationale.

Bien évidemment, mon expérience n’a pas été qu’un long fleuve tranquille et j’ai dû faire face à certains obstacles. Au début, j’ai eu des difficultés à utiliser le programme SPSS (Statistical Package for the Social Sciences), à comprendre la logique derrière l’essentiel du travail que je devais accomplir et, de manière plus générale, à adopter un raisonnement statistique. N’ayant pas suivi une formation axée sur les mathématiques, j’ai éprouvé davantage de difficultés qu’une personne qui en aurait fait sa spécialité. Cependant, j’apprenais chaque jour quelque chose de nouveau. J’ai amélioré mes compétences avec le logiciel Excel et ai appris à utiliser SPSS. J’ai eu l’occasion d’apprendre comment analyser des données, travailler avec des jeux de données, calculer et formater de nouvelles variables, filtrer, pondérer, personnaliser des tableaux et utiliser des fonctions avancées et de visualisation dans Excel : fonctions de recherche, tableaux croisés dynamiques, formatage conditionnel, graphiques avancés et bien plus encore. J’ai également eu la chance de pouvoir travailler avec des données réelles dans le cadre du projet kirghize, ce qui était pour moi la meilleure partie du stage.

J’ai ainsi traduit huit documents de l’anglais vers le russe, réalisé de nombreux projets de recherche, travaillé sur les données de la marque LEGO, participé à des projets de mesure de l’audience télévisuelle en Bulgarie et en Pologne et travaillé au quotidien sur le projet kirghize.

Si j’ai apprécié mon stage, c’est notamment grâce aux personnes que je côtoyais tous les jours. J’ai eu besoin d’aide à de nombreuses reprises, et j’ai toujours vu plusieurs collègues venir me prêter main-forte et m’encadrer. Il est certain que nos déjeuners quotidiens, leurs plaisanteries que seuls des mathématiciens peuvent comprendre et, bien sûr, leur dynamisme, me manqueront.

Je peux dire sans hésitation que mon été fut merveilleux. J’ai également eu l’occasion de visiter la ville de mes rêves, Venise, de déambuler dans les rues de Milan, de faire du shopping à Dresde et de faire la fête à Berlin. Et pendant ces trois mois, je me suis réveillée chaque jour avec le lever de soleil de Prague. Si ce n’était pas le plus bel été de ma vie, alors qu’est-ce que c’était ?

Cette histoire est une adaptation d’un article publié sur le site internet de l’UCA.