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  • Bait Ur Rouf Mosque, Dhaka, Bangladesh - Apart from being the spiritual centre for the residents, the mosque became a community centre, a place to gather, a place that was orderly, clean, and filled with light and good ventilation.
    AKTC / Rajesh Vora
  • Les toits végétaux de cet ouvrage situé dans le district rural de Gaibandha, où l’agriculture est omniprésente, se fondent parfaitement dans l’environnement - Friendship Centre, Gaibandha, Bangladesh
    AKTC / Rajesh Vora
  • Avec l’ajout d’un escalier extérieur autout de chaque structure, l'architecte a créé des plateformes panoramiques d’où les usagers de la cour observent le voisinage et profitent d’un peu d’air pur, assaini par la végétation Centre d’art et bibliothèque pour enfants Micro Yuan’er, Pékin, Chine
    AKTC / Wang Ziling, ZAO, standardarchitecture
  • Les lignes blanches parallèles, bien que divergentes, ont pour but de faciliter le mouvement des personnes sur le site autour et en direction des objets - Superkilen, Copenhague, Danemark.
    AKTC / Kristian Skeie
  • La conception structurelle a donné naissance à une ceinture dynamique trois dimensions composée de deux niveaux continus de pont, permettant d'obtenir un niveau inférieur couvert et donc empruntable en toute saison - Pont piétonnier Tabiat, Téhéran, Iran.
    AKTC / Barzin Baharlouie
Désignation des lauréats 2016 du Prix Aga Khan d'Architecture

Abou Dhabi, Émirats arabes unis, le 3 octobre 2016 – Les lauréats du Prix Aga Khan d’architecture ont été dévoilés aujourd’hui lors d’une cérémonie organisée à Abou Dhabi. À cette occasion, Son Excellence Awaidha Murshed Al Marar, Directeur des départements des Affaires municipales et des Transports (DMAT) et membre du Conseil Exécutif d'Abu Dhabi, a également rendu public le lieu où se déroulera la remise du Prix, à savoir le fort Al Jahili à Al Ain. Les projets lauréats sont:

BANGLADESH

  • Mosquée de Bait Ur Rouf, Dhaka (Architecte: Marina Tabassum) Havre de spiritualité en plein cœur de la ville de Dhaka, projet retenu pour l’usage remarquable qu’il fait de la lumière naturelle.
  • Friendship Centre, Gaibandha (Architecte: Kashef Chowdhury / URBANA) Centre communautaire gagné sur les eaux dans une zone inondable du Bangladesh rural.

  CHINE

DANEMARK

  • Superkilen, Copenhague (Architectes: BIG – Bjarke Ingels Group, Topotek 1 and Superflex) Espace public encourageant l’intégration par-delà les ethnies, les confessions et les cultures.

IRAN

  • Pont piétonnier Tabiat, Téhéran (Architectes: Diba Tensile Architecture / Leila Araghian, Alireza Behzadi) Pont multiniveaux en surplomb d’une autoroute très fréquentée, créant un nouvel espace urbain dynamique.

LIBAN

  • Institut Issam Fares, Beyrouth (Architecte: Zaha Hadid Architects) Nouveau bâtiment sur le campus de l’Université américaine de Beyrouth, radical dans sa composition, mais respectueux du cadre traditionnel dans lequel il s’insère.

Pour télécharger en ligne le dossier de presse complet comprenant une présentation de chaque projet lauréat, ainsi que des photos haute résolution et des vidéos de qualité (à utiliser par les télévisions ou sur votre site Internet), ou pour d’autres informations: www.akdn.org/2016AwardWinners.

Lieu de la cérémonie de remise du Prix
Aboutissement de chaque cycle triennal, la cérémonie de remise des prix aux projets lauréats se tient toujours dans un lieu prestigieux, qui revêt pour le monde musulman une importance particulière sur le plan culturel et architectural. En 2016, cette cérémonie se déroulera au fort Al Jahili, à Al Ain, site inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. La construction du fort a débuté en 1891, sous l’impulsion du Cheikh Zayed Ier. Achevé en 1898, le bâtiment a longtemps été une résidence de la famille Al Nahyane. En 2007-2008, l’Autorité d’Abou Dhabi pour la culture et le patrimoine y a orchestré une importante réhabilitation, avec la collaboration d’Eike Roswag, lauréat 2007 du Prix Aga Khan d’architecture. Le fort est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2011. Au nombre des sites ayant abrité cette cérémonie figurent maints ouvrages architecturaux parmi les plus prestigieux du monde musulman, notamment : les jardins de Shalimar à Lahore (1980), le palais de Topkapi à Istanbul (1983), le palais El Badi’ à Marrakech (1986), la citadelle de Saladin au Caire (1989), le Régistan à Samarcande (1992), le palais royal de Surakarta à Solo (1995), l’Alhambra à Grenade (1998), la citadelle d’Alep (2001) ou encore les jardins du mausolée de l’empereur Humayun à Delhi (2004).

A propos du Prix Aga Khan d'Architecture
Instauré en 1977 par Son Altesse l’Aga Khan, le Prix Aga Khan d’architecture vise à identifier et à encourager des concepts architecturaux répondant avec succès aux besoins et aux aspirations des communautés dans lesquelles les musulmans sont très présents. Ce prix a été décerné à des projets du monde entier, de la France à la Chine. Des architectes et des concepteurs de New York à Dhaka ont vu leur travail récompensé par l’un des 116 prix attribués. Plus de 9 000 projets architecturaux ont été étudiés pendant la procédure de nomination. Ces 39 dernières années, la plupart des grands architectes contemporains ont soit reçu le Prix, soit siégé au Jury ou au Comité directeur – de Zaha Hadid à Norman Foster, de Charles Correa à Frank Gehry et de Jean Nouvel à Hassan Fathy. Le Prix Aga Khan d’architecture sélectionne des projets qui, de l’assainissement de quartiers insalubles à la construction de gratte-ciel écologiques, présentent une architecture d’excellence tout en contribuant à améliorer la qualité de vie globale. Parce que ces réalisations impliquent souvent la collaboration fructueuse de nombreux acteurs, le Prix récompense des maires, des constructeurs, des maîtres d’ouvrage, des maîtres artisans, des ingénieurs et des utilisateurs finaux – pas uniquement des architectes.

Jury 2016
Le Jury (voir biographies des membres du Jury) a bénéficié d’une autonomie complète pour choisir les lauréats parmi les 348 projets sélectionnés, issus de 69 pays. Les projets commandités par l’Aga Khan ou   les institutions du Réseau Aga Khan de développement n’étaient pas éligibles. Le Jury 2016 se composait de neuf membres: Suad Amiry, Fondatrice, Centre Riwaq pour la conservation architecturale, Ramallah; Emre Arolat, Fondateur, EAA – Emre Arolat Architecture, Istanbul; Akeel Bilgrami, Professeur de philosophie, chaire Sidney Morgenbesser, Université Columbia, New York; Luis Fernàndez-Galiano, Éditeur, Architectura Viva, Madrid; Hameed Haroon, Directeur général, Herald Publications, Karachi; Lesley Lokko, Directrice, Graduate School of Architecture, Université de Johannesburg, Johannesburg; Mohsen Mostafavi, Doyen, Graduate School of Design, Université Harvard, Cambridge; Dominique Perrault, Fondateur, Dominique Perrault Architecture, Paris; and Hossein Rezai, Directeur, Web Structures, Singapour.

Comité directeur 2016
Le Prix est piloté par un Comité directeur présidé par Son Altesse l’Aga Khan (voir biographies des membres du Comité directeur).  Siègent actuellement au Comité directeur les personnalités suivantes: Son Altesse l’Aga Khan (Président); David Adjaye, ffondateur et architecte principal d’Adjaye Associates, bureaux à Londres, New York et Accra; Mohammad al-Asad, fondateur et directeur du Centre d’étude de l’environnement bâti (CSBE), Amman, Jordanie; Francesco Bandarin, AConseiller spécial auprès du Directeur général chargé de la culture à l’UNESCO, Paris, France; Hanif Kara, ingénieur structures et Professeur de technologie architecturale à la Graduate School of Design de l’Université Harvard, Cambridge; Kamil Merican, associé fondateur de GDP Architects, Malaisie; Azim Nanji, chercheur en sciences sociales, Conseiller spécial auprès du doyen de l’Université Aga Khan, Nairobi, et membre du Conseil d’administration du Centre mondial du pluralisme, Ottawa; Gülru Necipoglu, Professeur d’art islamique au sein du programme Aga Khan de l’Université Harvard, Cambridge; Brigitte Shim, architecte associée dans le cabinet de design Shim-Sutcliffe Architects et professeur à la Faculté d’architecture, d’aménagement paysager et de design John H. Daniels de l’Université de Toronto, Toronto; Yu Kongjian, fondateur et doyen de l’École supérieure d’architecture et d’aménagement du paysage, professeur de design, chaire Changjiang, à l’Université de Pékin, Pékin. Farrokh Derakhshani est Directeur du Prix.

Monographie
Une monographie incluant des essais sur les questions soulevées par le Jury lors de son choix des 19 projets présélectionnés, puis des projets lauréats en 2016, paraîtra aux éditions Lars Müller Publishers en novembre 2016. L’ouvrage, intitulé Architecture and Plurality, a été dirigé par Mohsen Mostafavi. Il comprend une description et des illustrations de chacun des six projets lauréats.

Pour plus d’informations, consultez: https://www.lars-mueller-publishers.com/

Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse: www.akdn.org/2016AwardWinners, notre site Internet (www.akdn.org/architecture/) et nos comptes sur médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Linked In). Une appli iPhone est disponible dans la boutique iTunes: https://itunes.apple.com/us/app/aga-khan-award-for-architecture/id485296765?mt=8

Contact presse: 
Sam Pickens
Aga Khan Award for Architecture
PO Box 2049,
1211 Geneva 2,
Switzerland
Telephone:  (41.22) 909.72.00
E-mail: info@akdn.org
Website: www.akdn.org/architecture

NOTES

Son Altesse l’Aga Khan, 49e Imam (chef spirituel) héréditaire des musulmans chiites imamites ismaéliens, est devenu Imam à l’âge de 20 ans. L’Aga Khan est le guide spirituel de quelque 15 millions de personnes réparties dans 25 pays, principalement en Asie de l’Ouest et en Asie centrale, en Afrique et au Moyen- Orient, mais aussi en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. Chef spirituel des Ismaéliens, l’Aga Khan a renforcé la perception de l’Islam comme une foi spirituelle et réfléchie, qui enseigne la compassion et la tolérance et qui prône la dignité de l’homme, la plus noble création d’Allah. L’Aga Khan est un descendant direct du Prophète Muhammad (la paix soit avec lui) par son cousin et beau-fils, Ali, le premier Imam, et sa femme Fatima, la fille du Prophète.

Le Prix Aga Khan d’architecture fait partie du Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), dont le large éventail d’activités a pour vocation la préservation et la promotion de l’héritage matériel et spirituel des sociétés musulmanes. Agence culturelle du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), le Trust utilise le patrimoine culturel comme moyen de développement. Parmi ses programmes figure le Programme Aga Khan des villes historiques (HCP), qui œuvre à la revitalisation culturelle et socioéconomique des villes historiques dans le monde musulman. Ces dix dernières années, il a contribué à la réhabilitation de parties historiques du Caire, de Kaboul, Hérat, Alep, Delhi, Zanzibar, Mostar, du nord du Pakistan, de Tombouctou et de Mopti. L’Initiative Aga Khan pour la musique (AKMI) est un programme d’éducation aux musiques et arts dont les activités, performances, concerts ont lieu à travers le monde. Le Musée Aga Khan de présente une vision gloables des contributions intellectuelles, artistiques et scientifiques que le monde doit aux civilisations musulmanes. Le Trust soutient également les départements d’art et d’architecture islamiques de l’Université Harvard et de l’Institut de Technologie du Massachussetts (MIT), ou encore www.ArchNet.org, une des principales ressources en ligne sur l’architecture islamique.

Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) est un groupe d’agences de développement privées qui s’emploient à renforcer les communautés et les personnes, vivant le plus souvent dans des conditions défavorisées, à améliorer leur niveau de vie et à leur offrir de nouvelles opportunités, tout particulièrement en Asie centrale et du Sud, ainsi qu’en Afrique sub-saharienne. Les agences du Réseau œuvrent pour le bien de tous, sans distinction de genre, d’origine ou de religion, mues par une éthique de compassion envers les personnes vulnérables. Le budget annuel de l’AKDN pour les activités de développement social et culturel est de 625 millions de dollars. Le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED), agence de développement de l’AKDN dont la mission consiste à réaliser des investissements à long terme dans des économies fragiles, enregistre des recettes annuelles supérieures à 3,5 milliards de dollars. Ses bénéfices sont réinvestis dans leur intégralité pour financer d’autres projets de développement.