Ouedraogo Alidou, 38 ans, subvient aux besoins d'une famille de 13 personnes. La création d'un magasin de vente de produits alimentaires et nutritionnels dans son village natal de Koudougou l'a aidé à supporter la pression financière. Cependant, les limites du village sont devenues de plus en plus visibles au cours du temps.
Kone Kognon Ibrahim, 39 ans, a neuf personnes à sa charge, à savoir sa femme, ses quatre enfants, et quatre autres membres de sa famille. Venant du petit village de Leguedougou, il est parti s'installer à Dianra, où les opportunités pour sa ferme avicole et pour ses initiatives de marketing étaient meilleures.
Mahassen Mehallel Ahmed Mahmoud, 37 ans, vit dans le petit village d'El Khodrab, dans la région d'Edfou du gouvernorat d'Assouan, dans le sud de l'Égypte. Bien qu'Edfou fût autrefois une ville importante en l'Égypte, la pauvreté a frappé ses villages les plus reculés et le climat désertique pose de nombreux défis à la stabilité économique de ses habitants.
Azza Abou Zeid Kobbes, 36 ans, dirigeait depuis plusieurs années sa propre petite entreprise de vente d'articles ménagers, chez elle, à Assouan. Même si elle ne faisait face à aucune pression financière imminente grâce à son mari qui travaille dans un établissement d'enseignement professionnel, Azza voulait s'autonomiser et se distinguer au sein de sa communauté.
Après un mariage de 10 ans qui a fini en divorce, Toktosunova Jumagul Tagaikulovna est retournée vivre dans son village natal de Saray, dans la région de Karasu. Restée seule avec ses trois enfants, elle a fait de leur éducation sa priorité. Soucieuse de devenir indépendante financièrement, elle a décidé de lancer sa propre entreprise plutôt que d'être salariée.
Catherine a 55 ans, elle est grand-mère et subvient aux besoins de six personnes, dont quatre enfants en âge d'être à l'école. Elle est partie de sa ville natale de Port-Bergé pour se rendre dans une ville plus grande, dans l'espoir d'offrir une meilleure éducation à ses enfants. Bien que la ville fût un endroit plus prospère pour son entreprise alimentaire, les coûts de transfert des marchandises depuis Port-Bergé étaient bien trop élevés pour elle.
Habib Maiga, 42 ans, a vécu toute sa vie avec ses parents et ses frères dans le quartier de Bamako-Coura. Il ne voulait rien de plus que de pouvoir contribuer au bien-être de sa famille. Propriétaire d'un petit commerce, Habib était déterminé à fonder son entreprise afin d'améliorer les conditions de vie de sa famille. Il a été l'un des premiers clients de la Première Agence de Microfinance, Mali (PAMF-Mali) à solliciter un prêt lors de sa création, en 2006.
33 ans, la vie n'a pas toujours souri à Muhammad Sabir Shah. Il y a 10 ans, Sabir a perdu son bras gauche, et ses deux jambes ont été gravement fracturées après un accident qui l'a forcé à rester alité. Cette expérience l'a traumatisé et ne lui a laissé d’autre choix que de compter sur ses frères et sur sa femme pour le soutenir physiquement et financièrement, et ce pendant de nombreuses années.
À cause de l'actuelle crise qui ravage la Syrie, la vie de Sirin Yousef a énormément changé. Elle a perdu sa maison et son poste de pharmacienne lorsque le conflit a submergé Alep. Épuisée physiquement et mentalement et sans aucun espoir, Sirin a voulu soutenir sa famille ainsi que celle de son mari en retournant à Tartous, sa ville natale.
Après s'être mariée, Lola Jobirova est partie de la région rurale de Varzob pour vivre dans la capitale Douchanbé. Afin de soutenir sa famille et de payer les frais de scolarité de ses quatre enfants, elle a commencé à travailler avec sa belle-mère, qui cousait et vendait des matelas. Avec l'augmentation du coût des matières premières au Tadjikistan, Lola a dû faire une demande de prêt.