En Afghanistan, en Inde, au Pakistan, en Syrie et au Tadjikistan, l’Agence Aga Khan pour l’habitat (AKAH) met en œuvre un vaste ensemble de programmes de réduction des risques de catastrophe (RRC) avec l’aide des communautés et gouvernements locaux. Ces programmes de RRC incluent de nombreuses activités : évaluation des dangers, de la vulnérabilité et des risques (HVRA) ; formation à la préparation aux catastrophes et aux opérations d’intervention d’urgence et de recherche et de sauvetage ; ou encore mise en œuvre de projets d’atténuation des risques structurels à tous les niveaux des infrastructures communautaires et institutionnelles tels que la construction de murs de soutènement anti-inondations, la stabilisation de berges et de pentes, le renforcement de ponts et de routes, la mise en place de systèmes de protection contre les avalanches et la construction de canaux d’évacuation en cas de coulées de débris.
En collaboration avec les communautés locales, l’AKAH a également déplacé ou rénové des bâtiments vulnérables qui étaient situés dans des régions présentant un risque sismique (tels que des écoles ou des établissements de santé), et a construit des abris protégés et constitué des stocks d’articles de première nécessité destinés à ces communautés.
En investissant dans la formation de professionnels et de volontaires au niveau communautaire, l’AKAH est en mesure d’améliorer les capacités locales, en particulier dans les régions reculées de haute montagne. Grâce à ses programmes de réduction des risques de catastrophe, l’Agence aide les communautés vulnérables à intervenir très rapidement face aux situations d’urgence et à ne pas dépendre uniquement des opérations humanitaires externes. Les volontaires communautaires ainsi formés sont les premiers à intervenir en cas de catastrophe grâce à leur connaissance du terrain, de la langue et de la culture à l’échelle locale.
Des équipes de gestion des situations d’urgence ont réalisé des évaluations des dangers, de la vulnérabilité et des risques dans près de 2 500 villages et ont aidé les communautés concernées à élaborer des plans de gestion des catastrophes sur la base des données relevées. Ces équipes s’emploient également à améliorer les capacités de préparation des communautés auprès desquelles elles travaillent par la mise en place de postes de surveillance météorologique et de systèmes d’alerte précoce (SAP) pour les risques d’avalanches, de coulées de boue et d’inondations. L’AKAH forme régulièrement les plus de 30 000 volontaires actifs de son réseau de gestion et d’intervention en cas de catastrophe à l’intervention d’urgence, aux premiers secours et aux opérations de recherche et de sauvetage.